dimanche 21 janvier 2024

Des anti-béton relaxés en masse par le Tribunal de Perpignan


 
 

Source : https://altermidi.org/2024/01/18/des-anti-beton-relaxes-en-masse-par-le-tribunal-de-perpignan/

 

lundi 15 janvier 2024

Mardi 16 JANVIER 2024 - SOLIDARITÉ AVEC LES INCULPÉ.E.S



SOLIDARITÉ

AVEC LES INCULPÉ.E.S 

16 JANVIER 2024

RENDEZ VOUS 

LE MARDI 16 JANVIER 24 

à 8h30 au Tribunal Correctionnel  

 

(palais de justice) de Perpignan pour soutenir 

les 10 inculpé.e.s du Conflent, 

suite à notre action du 29/07/2022 d'alerte 

sur l’artificialisation et la bétonisation 

des terres agricoles.

Au titre de l'Article L412-1 du code de la route : "le fait en vue d'entraver ou de gêner la circulation, de placer, sur une voie ouverte à la circulation publique, un objet faisant obstacle au passage des véhicules", nous risquons une peine maximale de 2 ans d'emprisonnement et de 4500€ d'amende. Notre avocat demandera la relaxe des faits reprochés.  Le jugement peut être mis en délibéré.

Organisation : l'audience dure jusqu'à 12h/12h30, nous ne savons pas quand nous serons appelé.e.s "à la barre", dès le début ou à la fin de la matinée. Donc prévoir la demi-journée si tu le peux.

Sinon, être présent.e à midi devant le palais, nous ferons une déclaration à la sortie puis nous irons tenir une conférence de presse à laquelle tu pourras assister.

A titre d'information, nous allons organiser au printemps une soirée de soutien débat-concert, date exacte à venir.


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Le Collectif des Brulls agit pour la défense des terres agricoles et contre l'artificialisation des sols et des espaces naturels.

Le Collectif des Brulls participe au large mouvement des Soulèvements de la Terre.

Pour nous écrire : laterrecestnosoignons@riseup.net

lundi 26 septembre 2022

Pyrénées-Orientales : Ils marchent contre la bétonisation du département


Publié le

Les manifestants, venus du département et d’ailleurs, se sont retrouvés ce samedi matin sur le pont du Diable, à Céret.

Ce samedi matin, était organisée à Céret une « grande marche citoyenne pour la protection des terres et du vivant », à l’appel de Bien vivre en Vallespir et coorganisée par Viure, une coordination d’associations départementales engagées pour l’environnement.

Plus de 30 associations du département ont participé à la manifestation, rejointes par quelques-unes de l’autre côté de la frontière.

« Nous menons aujourd’hui une résistance avec la coordination départementale de Viure, riche de toutes ses composantes, associations, mouvements, citoyens responsables et nos amis de la confédération paysanne qui travaillent pour nous nourrir, explique Daniel Bouix, le porte-parole. Elle est axée sur la protection des terres agricoles ou naturelles et la lutte contre le changement climatique. Le béton envahit notre territoire avec une frénésie dont nos élus sont complices et acteurs. Nous refusons et refuserons jusqu’au bout ce massacre organisé de notre Terre pour satisfaire l’appétit de quelques-uns. Il n’y a pas de planète B ».

"Préservons nos terres agricoles"

Dans le collimateur des manifestants, tous les projets d’étalement urbain du département, « lotissements, zones commerciales, ponts, routes et rocades, usine à bitume, opérations immobilières de luxe, golf, extension de quai », tout ce qui induirait en fait « une bétonisation, une destruction de zones naturelles ou agricoles, engendrerait du trafic ou accentuerait le manque d’eau ».

Une banderole indiquant « Qui sème le béton aura bientôt la dalle » a été suspendue sur le pont de l’ancienne voie ferrée par des activistes d’Extinction rébellion. Une autre accrochée sur le pont du diable disant « Préservons nos terres agricoles ».

Environ 450 personnes ont marché à travers Céret, avec pour consigne de n’occuper qu’un sens de circulation, le tout encadré par un dispositif policier. Le site du pont du Diable a été choisi comme lieu symbolique de départ, en rapport avec le projet du 4e pont de Céret qui a fortement cristallisé les contestations ces derniers mois.

Les manifestants ont arpenté le centre-ville jusqu’à la sous-préfecture et la mairie afin d’y déposer des motions. Avant de faire un pique-nique sous les marronniers près de la salle de l’Union.

La démonstration de force semble avoir satisfait les organisateurs « ne s’attendant pas à voir autant de monde ». Au prix toutefois d’embouteillages qui se sont formés avec plus de 2,5 km de voitures à l’arrêt entre Saint-Jean-Pla-de-Corts et le pont du Diable.

Éric Plouvin

 

dimanche 31 juillet 2022

Bilan de l'action Pablo Casals. Nous continuerons !




La Terre C'est Nos Oignons communique :

Bilan de l'action Pablo Casals. 

Nous continuerons !

Ce vendredi 29 juillet, près d’une centaine de personnes ont bloqué la route départementale menant de Prades (66) à l’Abbaye de St Michel de Cuxa afin de retarder le concert d’ouverture du festival de musique de chambre Pablo Casals, événement inaugural où se pressent chaque année de façon quasi-rituelle représentants de l’Etat, élus de tous horizons et autres notables du pays.

Pour les manifestant.e.s, il s’agissait de dénoncer l’artificialisation des terres agricoles dans le département des Pyrénées Orientales et au-delà, puis de faire savoir à celles et ceux qui prétendent décider à la place des habitant.e.s que nous ne les laisserons pas mener en toute tranquillité leur entreprise de bétonisation du territoire.

Malgré les tentatives d’intimidation d’une force gendarmesque grossissant au fil des minutes, les femmes, hommes et enfants qui ont participé à ce blocage ont jusqu’au bout conservé leur bonne humeur et leur détermination.

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Ci-dessous le communiqué public rédigé pour l’occasion :

Communiqué de presse action « Pablo Casals »

29 juillet 2022 près de l’Abbaye St Michel de Cuxa (66)


Stop au béton, la terre brûle


Un jour, les musiciens ne joueront que sur un tas de cendres.

 
Face à l’ampleur des dégâts causés par la bétonisation des terres agricoles et la destruction des espaces naturels, pour répondre encore et encore aux injonctions d’une croissance sans limites, des habitant.e.s des Pyrénées Orientales ont décidé de retarder pour quelques instants le concert d’ouverture du festival national de musique de chambre Pablo Casals.

Objectif : exiger des élu.e.s, fonctionnaires, politiques et aménageurs du département venus (ou pas) assister à cette première de stopper tous les projets inutiles et imposés qui poursuivent une idéologie de développement à tout prix : routes, ponts, ports, entrepôts logistiques, centres commerciaux, lotissements…

Ils se multiplient frénétiquement, en ne prenant en compte ni la réalité climatique, ni l’état des ressources naturelles, ni notre souveraineté alimentaire, ni même les aspirations
des habitant.e.s.

Nous sommes navrés d’avoir perturbé cet évènement culturel de haute volée, si important pour les Catalans.

Toutefois, nos excuses n’iront que vers le public de simples citoyen.ne.s, les musicien.ne.s et les organisateurs.

En effet, les responsables restent celles et ceux qui acceptent, voire encouragent, l’artificialisation des terres, alors même que la Loi Climat votée en 2021 l’interdit.
Ces responsables sont maires, conseillers municipaux, conseillers départementaux, conseillers régionaux, préfets, anciens ministres, promoteurs immobiliers, chefs du BTP, architectes, urbanistes et aménageurs de tous poils…
Tous ne le sont pas. Mais ceux qui le sont se reconnaîtront en ces lignes.

L’avenir des terres vaut bien quelques minutes volées à Dvorak et Tchaïkovsky.

dimanche 26 juin 2022

Alerte dans les P-0 - Réunion publique jeudi 30 juin 2022 - 18h30 - Marquixanes

 

  JEUDI 30 JUIN à 

18h30

dans la salle des fêtes de Marquixanes 

(le long de la 116, à côté de la gare) 

pour continuer notre mobilisation contre
l'artificialisation des terres agricoles


A bientôt, l'été doit être chaud !