JEUDI 30 JUIN à
18h30,
dans la salle des fêtes de Marquixanes
(le long de la 116, à côté de la gare)
pour continuer notre mobilisation contre
l'artificialisation des terres agricoles
A bientôt, l'été doit être chaud !
JEUDI 30 JUIN à
18h30,
dans la salle des fêtes de Marquixanes
(le long de la 116, à côté de la gare)
pour continuer notre mobilisation contre
l'artificialisation des terres agricoles
A bientôt, l'été doit être chaud !
ALERTE DANS LES P-O !
Lotissements, zones commerciales, parcs éoliens et photovoltaïques,
infrastructures routières et portuaires, projet de golf…
A l’appel du Collectif Els Brulls Terres Agricoles et de l’association
La Terre C’est Nos Oignons, !
STOP à la destruction des terres agricoles et des espaces naturels dans
le Conflent
RÉUNION PUBLIQUE SAMEDI 7 MAI 2022 - 17h00
ATELIER DE L’ENTONNOIR - PRADES
Projection d’un court-métrage discussion + plan d’action
Maintenant on décide et on agit!
avec le soutien du collectif Codal’Terre et de la coordination
départementale VIURE
Communiqué VIURE
ALERTE
A LA BETONISATION
DES TERRES AGRICOLES
ET DES ESPACES NATURELS
DANS LES PYRENEES ORIENTALES
A tous nos concitoyens du département,
Alors que les discours officiels appellent à stopper l’artificialisation des espaces naturels et agricoles en France ( Loi Climat et résilience, votée le 21 aout 2021 par l’Assemblée nationale), nous constatons, au contraire, que celle-ci progresse très rapidement dans notre département. Infrastructures routières ou portuaires, zones commerciales et d’activité économique, lotissements, parcs éoliens et photovoltaïque se multiplient de manière inquiétante sur tout le territoire.
A Céret, le conseil départemental soutient "quoi qu’il en coûte " (plus de 33 millions d'euros) et à grand renfort de communication et de pression la construction d'un viaduc sur le Tech qui sera le prétexte d'une urbanisation massive (plus 3000 habitants et près de 500 logements) et d'un vieux projet mégalo de golf à 18 trous. Le tout sur des terres fertiles et dans un environnement encore préservé.
A Montesquieu les Albères, 1200 habitants, on déplore un projet de 80 villas à flanc de montagne et en bordure d'une zone Natura 2000 qui perturbera les espèces animales et le réseau de veines hydrauliques, dans un contexte de sécheresse récurrente.
A Sorède, la mairie lance précipitamment une enquête publique afin de créer une ZAC sur 5
hectares de terres agricoles avec le soutien actif de la préfecture. Ce projet met en péril plusieurs
espèces nicheuses patrimoniales.Un autre projet veut imposer un "eco quartier" qui en fait détruira
des jardins familiaux existants.
A Argelès, la mairie envisage l’extension du port avec 250 anneaux supplémentaires, la
construction de 450 maisons sur une chênaie presque centenaire et déjà partiellement détruite,
une nouvelle ZAC ainsi que des opérations sur une zone humide. Ces aménagements sont
démesurés par rapport à la croissance démographique (+1300 habitants en 10 ans et 64% de
résidences secondaires).
A Port Vendres, la mairie encore une fois, envisage d’ouvrir à la construction tout un secteur
proche du rivage (les Tamarins et le pont de l’amour) en totale contradiction avec la loi Littoral.
A Villeneuve de la Raho, en pleine zone sèche, la municipalité autorise l'aménagement d'un golf et à l'urbanisation des alentours.
A Thuir, une nouvelle zone commerciale super U a été construite sur un espace naturel, alors que la
ville comptait déjà 4 enseignes de supermarché.
Dans tout le Conflent, on ne compte plus les projets immobiliers sur les meilleures terres
agricoles de la plaine de Vinça, et tout autour de Prades comme à Codalet. Ces projets incluent
systématiquement des piscines individuelles qui font pression sur la nappe phréatique profonde.
A Marquixanes, le Préfet donne finalement un avis favorable à une déviation coûteuse (30
millions d’euros) et contestée, en dépit de la liaison ferroviaire et d’alternatives plus sobres tel que
le réaménagement de la route.
En Cerdagne, l’étalement urbain menace le plateau et des zones Natura 2000 à des fins de
tourisme de masse. Plusieurs projets sont actuellement attaqués au tribunal par des associations
locales.
Dans les Fenouillèdes, des éoliennes industrielles sont déjà installées dans un parc naturel au
mépris de la faune aviaire, du patrimoine bâti, du paysager ainsi que du bien-être des habitants. Un
projet de parc photovoltaïque de 15 ha sur un espace naturel a été freiné grâce aux nombreuses
oppositions, mais rien n’est définitivement acquis et le combat continue.
La plaine de Rivesaltes, déjà bien défigurée par de nombreux hangars d'activité, accueille bientôt une nouvelle infrastructure Amazon que même les habitants du Gard n’ont pas voulue.
A cette urbanisation frénétique soutenue par certains élus et hauts fonctionnaires, s'ajoute le projet
de la future ligne TGV entre Montpellier et Perpignan, qui, pour gagner 1 heure de trajet, créera
une balafre supplémentaire dans l'un des paysages les plus beaux de France.
La liste n’est pas exhaustive. Partout, sur les bords de route, vous voyez chaque jour de nouveaux panneaux publicitaires pour des programmes immobiliers inscrits dans des décors champêtres en réalité voués à être détruits.
Tous ces projets sont l’objet de PLUi (Plan local d’urbanisation intercommunal). Il s’agit de documents très complexes élaborés par quelques professionnels experts et validés par des élus sans réelle connaissance technique. Ce manque de transparence et d’accessibilité empêche tout débat de fond entre citoyens sur la pertinence des projets et soulève au final des résistances. D’autant plus que les consultations citoyennes ne sont pas prises en compte.
Les espaces naturels et les terres agricoles destinés à la destruction sont pourtant très précieux. Réservoirs de la biodiversité, ils garantissent nos futures ressources alimentaires. De plus, l’urbanisation entraine de nouvelles consommations d’eau alors que cette ressource est dramatiquement en baisse dans notre département qui entre dans sa deuxième année consécutive de sécheresse. De nombreux villages ont subi des coupures d’eau.
La politique urbaine des PO est une frénésie de chantiers sur tout le territoire, inspirée par une idéologie passéiste qui ne correspond ni aux nouvelles conditions climatiques, ni aux aspirations des habitants.
C’est pourquoi nous, associations et collectifs du département, nous vous engageons, vous nos concitoyens, à vous informer dans vos villages, à alerter et à rallier les groupes locaux qui résistent à ces chantiers afin que nous constituions un mouvement d’ampleur départementale et une force de propositions alternatives.
Nous vous enjoignons, vous les élus, à bien réfléchir à ce qui vous anime lorsque vous décidez de bétonner. Quels intérêts économiques particuliers soutenez-vous ? Quelle trace voulez-vous laisser sur le paysage et dans la mémoire collective ? Si certains d’entre vous ont déjà pris conscience des évolutions sociétales et climatiques qui font que de plus en plus de citoyens désirent être les acteurs de leur environnement proche, les autres devront l’être dans les années à venir.
« Le territoire français est le patrimoine commun de la nation » L 110 du code de l’urbanisme
Texte signé par la coordination VIURE : ASPAHR, Alternatiba, Argelès nature environnement, Albères terres vivantes, ATTAC, Bien vivre en Vallespir, Bien vivre en Pyrenées catalanes, Citoyens pour le climat66, collectif antiogm66, Codal’Terre, Collectif El Brulls terres agricoles (CEBTA), la Confédération paysanne, EnCommun66, Greenpeace Narbonne, Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), La terre c’est nos oignons, Le Pacte de transition, Solidaires66, association pour la Sauvegarde de l’environnement du Tech et des Albères (SETA), SOS Nature Fenouillèdes
COMMUNIQUÉ
Près de cent cinquante personnes se sont retrouvées à l’appel du
Collectif Els Brulls terres Agricoles (CEBTA) et de l'Association La
Terre C'est Nos Oignons le samedi 6 novembre à Prades (66) pour
participer à un Forum populaire avec comme mot d’ordre : « Stop à la
destruction des terres agricoles ! ».
Parmi les nombreux intervenant.es, des représentants de plusieurs
collectifs du Conflent mais aussi du Vallespir, Cerdagne, Albères ou
encore de la Côte Vermeille, de la Confédération Paysanne et de Frêne
66… ont fait état d’une multiplication préoccupante des projets
d’artificialisation des terres nourricières et des espaces naturels et
rappelé l’urgence de s’y opposer. Ce qui est déjà le cas avec 2 recours
engagés contre le projet de lotissement de 24 parcelles sur Codalet.
A l’issue de ces échanges, un cortège composé d’une centaine de
personnes s’est rendu sur la commune voisine de Codalet au son de
casseroles et autres percussions de fortune. Là, sur une magnifique
parcelle agricole menacée de destruction par un projet de parking et de
lotissement, un grand repas partagé a permis de prolonger les débats et
d’envisager la suite de la lutte.
Mentionnons parmi les diverses perspectives la proposition de créer une
coordination départementale des collectifs et organisations en lutte,
dans le but notamment de renforcer notre capacité de mobilisation à
l’échelle des Pyrénées Orientales. Cette coordination est en voie de
constitution et fera prochainement parler d’elle.
Soyez en convaincu.es, nous sommes tous concerné.es ! Stop à la destruction de nos meilleures terres ! A bientôt pour de nouvelles actions !
CEBTA LES BRULLS - La Terre C’est Nos Oignons
Au pied du Canigou, un espace pastoral menacé par un lotissement
Dimanche 10 octobre 2021
Le secteur agricole convoité par la mairie de Codalet, Conflent, Pays Catalan © Col·lectif Codal'Terre |
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La mairie de Codalet (Conflent) a programmé un lotissement à la sortie du village, vers l’abbaye romane de Saint-Michel de Cuixà. 69% des habitants interrogés sont contre, 88% n’ont pas été informés.
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L’urbanisation sur des zones vierges se poursuit dans les Pyrénées-Orientales, par-dessus les recommandations environnementales et les appartenances politiques des élus. Cerbère, Montesquieu, Argelès, Port-Vendres, comme les Angles en 2019 et Collioure en 2020, sont les communes visées par des projets peu éthiques envers la nature. Codalet, au pied du Canigou, s’ajoute désormais à la liste. La mairie y prévoit un lotissement de 24 maisons sur 8 600 m2 de terres agricoles fertiles, à la sortie du village, vers l’abbaye de Saint-Michel de Cuixà (Xe-XIIe siècle). Cette intention est rendue possible par le passage des terres en zones constructibles, contenu dans le nouveau Plan Local d'Urbanisme intercommunal (PLUI) approuvé en mars par la Communauté de communes Conflent Canigó, présidée jusqu’en mai 2020 par Jean Castex.
La population de Codalet n’est pas associée au projet, 76% des foyers n’ont pas été informés, 88% n’ont pas été consultés, selon une enquête au porte à porte effectué en août par le collectif Codal’Terre. Selon cette structure, 68,7% des habitants s’opposent au projet de lotissement, 25,4 ne se prononcent pas, 3% y sont favorables. Le préfet et le sous-préfet sont avertis, une pétition est lancée et les slogans "Des moutons, pas du béton” – “Des légumes, pas du bitume” circulent sur les réseaux sociaux pour mobiliser contre l’extension du périmètre urbain de Codalet.
“Un promoteur immobilier basé à Canet-en-Roussillon a déjà signé un compromis de vente sur une partie des terres visées, dont le prix passerait de 1 euro le m2 à plus d’une quarantaine d’euros”, croit savoir le collectif Codal’Terre, qui est intervenu officiellement en conseil municipal, le 27 août. L’argument du maire, Michel Llanas, repose sur le risque de désertification du village et la nécessité d’augmenter sa population.
Cette nouvelle menace sur la nature incarnée par une municipalité intervient après l’adoption par le Parlement, le 24 août dernier, de la Loi Climat, l’un des grands chantiers assumés par Emmanuel Macron. Ce texte aborde le problème de l’artificialisation des sols naturels, évalué à 30 000 hectares chaque année en France. “La rénovation des centres urbains, évoquée dans la Loi Climat notamment, est prioritaire par rapport à l’extension urbaine”, souligne Codal’Terre, qui déplore que les projets de lotissements foisonnent en Conflent. Les communes de Ria, Catllar, Vinça et Marquixanes sont concernées, comme Codalet.
Cri d’alarme contre le bétonnage des villages des Albères
Contre le béton, 5 associations saisissent le maire d’Argelès
“Coup de force” de la mairie de Port-Vendres contre l’environnement
Trois nouvelles lignes électriques THT en projet en Catalogne du Sud
Source : https://www.la-clau.net/info/15435/vers-un-nouveau-dommage-paysager-a-codalet